poesie
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Je ne connaissais pas MARIOPOL je ne savais pas que c’était un port sur la mer noire je ne savais pas que Poutine ne l’aimait pas et voulait le rayer de la carte après avoir fait disparaître un par un tous ses habitants toutes ses écoles tous ses théâtres...
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Rien n’empêche les machos de base de violer les jeunes et les mémés, les pédérastes d’enlever les enfants avant de les tuer, les bombes de sauter, les fusils de tirer, les blessures de saigner, les femmes de pleurer, les enfants de s’enfuir en laissant...
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une mésange sur le banc picore quelques restes son sang vif rouge dans le froid sa présence absolue voudrait renouer l’univers. Cécile A. Holdban, « Poèmes d’après », extrait (Arfuyen)
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Pendant que les banquiers sirotent leur whisky, des enfants naissent ailleurs dans un hamac de napalm. Des femmes accouchent au milieu des ordures. Elles protègent leur ventre comme ce menuisier qui prend garde aux échardes. Il arrive que je parle à côté...
