Au carrefour du sens, pour trouver le mot juste, je laisse passer une caravane de pointillés, une escorte de virgules, une foule de points dressés!, un train de parenthèses ouvertes au milieu des questions. Il y a tant d'accents qui font du chapeau, de...

Que l'angoisse de mon cœur jamais ne se retire. Que jamais je n'aie la paix. Que jamais je ne me réconcilie avec la vie, non plus qu'avec la mort. Que ma route soit sans fin, vers un but inconnu. Par Lagerkvist traduit par Gunilla de Ribaucourt

Tout commence par le paradoxe de l'étendue désertique qui sans toi, qui que tu sois, ne parlerait jamais à personne car le désert est par endroits la matière première de sa formulation en signes de quoi ? - en signes de vie comme la brindille poussée...

Delvaux Quand on retire sa main pour ne pas qu'elle caresse, c’est pour tenir une arme ou la valise d’un patron. Jean-Marc La Frenière

Lettre du 22 octobre 1938 (jamais envoyée) à Ossip Mandelstam " Mon amour, les mots me manquent pour cette lettre... Je l'envoie dans l'espace. Peut-être ne serai-je plus là quand tu reviendras. Ce sera le dernier souvenir que tu auras de moi... La vie...

Oeuvre Uta Kaxniashvili Ils vinrent… avec des pistolets chargés abattirent toutes les étoiles et la lune pour empêcher qu’aucune lumière ne nous reste pour empêcher qu’aucune lumière ne nous aime Nous enterrâmes le soleil ce fut une interminable éclipse...

Un immigrant, un réfugié, un mendiant ? Non ! L'un des plus grands écrivains russes de tous les temps : Léon Tolstoï ! photo via Było Miło

Une autre grande nouvelle pour la BD québécoise: C’est l’auteur Marc Delafontaine, alias Delaf, qui, après avoir créé les Nombrils avec Maryse Dubuc, reprendra le personnage iconique de Gaston de Franquin!!! Jean-Paul Eid Le retour de Gaston Lagaffe est...

Assis sur les embrasements de l'aube, les pieds ballants dans l'indigo, je regarde se déplier mon appétit pour tes seins-coupoles et ton sexe-coquillage. Il n'y a pas de plus beaux banquets que ceux qu'on prépare en silence. L'ébullition avance vers ton...

Je ne pourrai jamais retrouver le vrai visage de ma terre : cet oeil pur des enfants, je ne l'ai plus. Quand j'étais petit, je jouais, puis j'avais faim. Ma mère taillait alors une plate tartine de pain, elle la saupoudrait de sel, elle l'arrosait d'huile...