Adieu Léo

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Adieu Léo

Tu es magnifique, on croirait que tu dors.
Je te croyais mon compagnon de dernière nuit,
comme un enfant je pleure,
je te pleure ma petite boule de tendresse,
mon trois pattes.
Tu n'as rien dit et tu t'es endormi,
tu es parti,
seul, Léo
et cela me fait mal,
pourquoi, m'as-tu fait cela ?
Question inutile, tu ne répondras pas.
Maintenant je sais
qui de nous deux partira le premier,
j'en pleure comme un enfant.
Tu ne me parleras plus,
tu ne m'appelleras  plus,
tu pars emportant une part du jour,
tu nous laisses seuls à affronter
ton absence
immense
comme le présage d'une irrémédiable solitude.
On croirait que tu dors.
Et moi, comme un enfant
je pleure.

Jean-Michel Sananès
ce matin à 11 heures
 

 

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