A défaut d'absolu

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A défaut d'absolu

Les mots qui me servaient de poings
sont devenus des sources,
des paumes d’accoucheur,
de grandes mains ouvertes
aux semences possibles.

 

Chaque pierre est un siècle,
chaque framboise un dieu
dans la bouche affamée.
Chaque porte arrachée
retourne à ses racines.

À défaut d’absolu
je m’accroche à l’espoir
et je parle aux abeilles
le langage des fleurs.

 

 

Tous les épouvantails
font rire les mésanges.

 

Jean-Marc La Frenière

 

 

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